Nom : Wittelsbach
Prénom : Elisabeth, Amélie, Eugénie
Date de naissance : 24 décembre 1837, décédée à Genève le 10 septembre 1898
Histoire de votre personnage :
Joyeux Noël, non ? En tout cas, ce fut la fête quand je naquis à Munich. J’étais le 4ème marmot de la famille. Seconde fille du duc Maximilien et de Ludovica fille cadette du roi Maximilien Ier Joseph, on peut dire que je suis née dans le satin. J’adorais mon père même si je le voyais peu. On ne peut pas dire que mes parents s’aimaient…
Nous possédions deux résidences selon les saisons. Il va sans dire que je préférais l’été à la campagne et je ne peux pas me plaindre de la façon « sauvageonne » dont on m’éduqua.
Pourquoi François Joseph s’éprit-il de moi ? Je n’en sais rien. Ma mère favorisa-t-elle cette union ? C’est très probable. Je n’avais que 15 ans, lui 23… Il ne m’a pas très gâtée…
Le poids de l’étiquette était énorme. Ma belle-mère me surveillait sans cesse. J’avoue que je détestais la cour et ses fastes. Oh, bien sûr j’ai aussi tiré parti de la situation et j’ai dépensé bien des trésors en toilettes et bijoux mais j’étais seule… si souvent seule. J’avais la musique, la poésie pour combler ce vide et aussi mes enfants… Ma petite Sophie n’a vécu que 2 ans. J’eus ensuite Gisèle puis enfin un héritier mâle : Rodolphe.
Une belle vie celle d’impératrice ?Non, je vous assure que non. Frivole ? Non plus. En 1860 je ne savais plus du tout où j’en étais. Je venais de soigner des blessés sans me ménager à l’hôpital que j’ai créé. J’ai passé des heures à cheval espérant me rompre le cou, j’ai commencé à fumer… Beau scandale ! Je me fichais de tout. François courait les comtesses… Je suis tombée malade.
Madère puis Corfou… Deux ans d’absence de la cour. On me disait perdue, je n’allais pas leur donner satisfaction ! Le peuple adorait mon image, c’est à lui que je pensais en devenant anorexique.
Combat pour quoi ? Reconquérir François ? Il se moquait de moi. Pourtant je lui ai donné une 3ème fille : Marie-Valérie… Pour célébrer l’union avec la Hongrie : ma vraie patrie, mon amour. J’ai adoré ce peuple et ses coutumes bien plus que je n’aurais dû…
Et puis… Tant de morts sont survenues. Une hécatombe. La plus cruelle, celle de Rodolphe à Mayerling… Je ne vivais plus, je survivais. Alors j’ai fait comme d’habitude : j’ai fui l’Autriche et mes responsabilités. En Suisse, alors qu’avec ma dame de compagnie Irma Sztáray nous nous rendions à l’embarcadère, j’ai croisé mon destin. On m’a poignardée…
Dire que je croyais au Paradis tel que l’on me l’avait enseigné ! La réalité était tout autre. Je le sus à mes dépends, assez rapidement après mon réveil. ( suite en rp)
Caractère :
Sissi est une personne très vive et dynamique. Jamais elle n’a eu de rêves de grandeur. Si elle pouvait exprimer sa vraie nature, elle serait une sauvageonne prête à tâter de nouvelles expériences... Dans les limites de la moralité. Son éducation rigide garde ses droits mais les souvenirs de sa jeunesse prime sur tout. Libérée du carcan de la cour, Sissi saura démontrer un esprit ouvert, curieux et débrouillard. Elle est gaie, avide de connaissance, prude aussi. Un défaut ? Elle a tendance à gober n’importe quoi comme histoire. Oui, elle est naïve mais sait se montrer critique sans roublardises pour autant. De ses expériences antérieures, elle garde la diplomatie, l’amour d’autrui, le dévouement aux causes perdues et aux indigents. Gentille et douce, ne la roulez pas, elle vous en voudrait beaucoup. Assez sensible, vous l’aurez compris, elle essayera de ne pas pleurer pour rien.
Robuste malgré sa faible stature, elle ne rechignera pas à l’ouvrage mais les ordres… elle n’aime pas trop en recevoir.
Aspect Physique :
Je suis grande, selon les critères de mon époque. 1m72 et seulement 41 kg. La mode m’imposait d’être svelte et je peux tenir sans manger des jours entiers. L’équitation intensive m’a musclée partout. Yeux verts, abondante chevelure brun doré, ovale parfait du visage, je souris aisément.
Mes gestes sont parfois altiers, parfois roturiers. Je m’adapte à tout, enfin je crois.
Doigts fins et déliés, je suis douée pour le piano et la couture ainsi que pour un tas de choses, curiosité oblige. Ma voix rivaliserait avec celle des sirènes… On me l’a dit. Ne me prenez pourtant pas pour une séductrice, c’est bien la dernière de mes volontés.
Actrice : Romy Schneider
Groupe souhaité : à l’évidence, historique.