b]Nom:[/b] Walker
Prénom: Luke, Alexander
Date de naissance: 1 novembre 1970
Histoire de ton personnage :
Je vis le jour dans un quartier de Los Angeles. Pas un de ces quartiers où vivent les stars, hélas.
Père inconnu, mère Mary Walker. Elle avait 16 ans m’a-t-on dit à l’assistance qui m’a recueilli lorsque cette Junky a fait une overdose alors que j’avais trois ans. Comme quoi mes premiers pas se firent dans la rue. Pas de bol ? Bah, il y a pire. Des foyers, familles d’accueil, j’en ai connus… des tas. Oui, c’est vrai je ne me suis jamais comporté de façon à être adoptable. Pourquoi ? Parce que je n’en avais pas envie, voilà tout. Très tôt, il m’est apparu beaucoup plus enrichissant de vivre ici où là sans aucune attache. Alors, dès qu’une charmante famille voulait de moi, ben je faisais des bêtises. Rien de bien grave, rassurez-vous. Découper des rideaux, flanquer une raclée à un autre gosse, piquer du fric… pas tragique. Dans le fond, les foyers, c’était marrant. J’y ai côtoyé un tas de gens, pas toujours sympas c’est vrai, mais ça vous forge un caractère et vous apprend un tas de trucs pour vous défendre plus tard. L’ennui, c’est qu’à 18 ans, on vous met gentiment dehors.
Contre toute attente, j’avais obtenu des résultats brillants aux examens. J’ai pas triché, je le jure ! Je suis simplement doué et je réussis à peu près n’importe quoi sans trop me fouler. J’obtins facilement une bourse d’études mais… dans quoi me lancer ?
Pour avoir vécu entouré d’assistants sociaux et de psychologues divers, cette voie me parut naturelle.
La bourse ne couvrait pas tous mes frais… Il ne me restait qu’à trouver du boulot.
Evidemment, pour pouvoir fréquenter les cours de jour, je travaillais les nuits. Et qui c’est qui engage le plus de jeunes en ce cas ? Les restaurants, bien sûr. La plonge fut d’abord mon domaine de prédilection. Ensuite, à l’occasion, je passai garçon de salle. C’était plus chouette, j’avais droit aux pourboires. Le patron, Nick, était très sympa même si assez exigeant sur tenue et horaire. Il m’avait assez à la bonne, je l’avoue. Sachant que je me défonçais entre l’université et sa boîte, Nick ferma parfois les yeux sur de menus dérapages tels que m’endormir sur mon balai à la fermeture.
Un soir, quel soir, Jeffrey, le barman en chef, fut pris d’un malaise alors que la boîte battait son plein. Complètement affolé, aucun extra n’étant disponible, Nick ne savait plus à quel saint se vouer. Sans rien demander à personne, je sautai sur l’occasion et derrière le comptoir dans la foulée. Qu’est-ce que ça râlait côté clients ! J’entamais ma troisième année d’études et n’étais plus novice dans beaucoup de domaines. J’avais, soir après soir, vu œuvrer Jeffrey. J’avais donc acquis les notions de cet « art » et je possédais assez de culot pour assumer. Margarita, martini, bloody mary, aucun souci. Le reste ? Invention pure et simple. « Goutez-moi plutôt ceci… ou cela ! »
Pas un ne critiqua. Mieux, on me félicita. Je devins à ce moment le roi incontesté du bar, celui sans lequel aucune soirée ne pouvait se dérouler.
Etudiant de jour, barman le soir… ça me bottait !
Je reçus mon diplôme après cinq années laborieuses. On fit une fête d’enfer à la boîte de Nick.
Partir ? Abandonner ce job ? Pas question. Je trouve ce boulot nettement plus prenant qu’un bureau froid et sans âme. C’est fou ce que les gens peuvent raconter face à un verre qu’ils boivent ou pas. J’ai exercé en dehors, bien sûr, avec brio en plus ! Mais rien n’égalera jamais ces contacts si spéciaux.
Qui peut se vanter de vivre à cent à l’heure pendant des années sans un revers de bâton ? Pas moi… J’avais rencontré une fille absolument charmante avec qui j’entretenais une relation… mitigée : elle était mariée. Malheureuse, elle l’était… Je savais exactement ce qui se passerait et que j’y laisserais des plumes. J’étais son ami, son conseiller, son amant… Tôt ou tard elle retomberait sur ses pattes et me virerait de sa vie. Je ne m’attendais pas à en être si cruellement atteint. La dépression me tomba dessus avec la rupture. Je n’avais plus goût à rien…
Nick me secoua en m’offrant une opportunité inespérée :
Un des barmen de l’Ocean s’Queen s’est cassé une patte, Luke. Ça te ferait des vacances. Tu adores ce boulot… Ne me remercie pas, je t’ai fait nommer.
Moi qui n’étais jamais sorti de Los Angeles… Wow ! Changement radical !
J’embarquai plein d’entrain dans le bateau. Mon sens inné de l’orientation et de l’adaptation joua en ma faveur. Personne ne se douta qu’il ne parlait pas à un pro du shaker. Petites ou grandes gens, tous subissons les mêmes misères ! Si je pouvais aider, soulager ces âmes en détresse en leur versant des verres et distillant des conseils pointus, pourquoi pas ?
La croisière s’annonçait magnifique sous bien des aspects, mais…
Caractère:
Luke est quelqu’un de jovial, d’un optimisme à toute épreuve, ou presque. En tout cas, il retombe toujours sur ses pattes. Ce n’est pas un naufrage qui va l’affecter.
Débrouillard par la force des choses, il sait tirer parti de ce qu’il a. Il aurait pu profiter de ses dons à percer la nature humaine mais préfère aider les gens sans arrière pensée.
Confiez-lui vos secrets, il vous proposera une solution.
Rêveur ? Un peu. Il positive souvent plus que normal. Luke souhaiterait que tous les hommes soient frères…
L’argent ne l’intéresse pas. Les vénalités de l’existence non plus. Pleutre, couard, vaillant… ? Euh… Il n’aime pas les bagarres, préférant régler les différends à l’amiable. Très volubile le plus souvent, il peut devenir taiseux si quelque chose le chiffonne. Cérébral, certes. Il aime analyser les cas, les décortiquer. Sa mémoire est impressionnante mais il ne s’en vantera jamais.
Doué en nombre de domaines, il ne s’est pas analysé lui-même préférant accepter les choses telles qu’elles sont, en ce qui le concerne du moins.
Aspect physique:
Luke est un beau mec, aux dires de ces dames. Lui, s’en fout. N’avoir qu’1m78 et 70 kilos, des cheveux blond roux qui bouclent naturellement, et alors ? Son sourire est craquant, il sait en user ; de ses mirettes azurées aussi. Quelques cicatrices percent son visage angélique. Ce sont des reliquats de son enfance tumultueuse dans la rue et les foyers.
Voix douce, caressante, hypnotique… S’il veut vous passer un message, vous ne saurez résister.
Musclé ? Ben assez en effet. Il a dû apprendre à se défendre, non ? Et quand on est barman de service, il faut aussi parfois jouer les videurs.
Disert et diplomate, son raffinement de langage peut se muer en argot de bas étage selon les circonstances.
Propre et net sont ses impératifs. S’il est en négligé c’est qu’il se sent mal.
Acteur ou actrice de ton vava: Simon Baker
Catégorie souhaitée: Naufragé