Nom : Cromwell
Prénom : Josh
Date de naissance : 14 février 1970
Histoire :
Je suis né à Miami. Peut-être ai-je eu des ancêtres communs avec Thomas ? Je n’ai jamais approfondi cette question car je m’en fous. La généalogie et moi font deux.
J’ai été très gâté par la nature, et la vie en général, au moins jusqu’à mes quinze ans.
Enfance dorée, fric en abondance et tout le toutim. Puis, Auguste – mon géniteur – investit des parts immenses de nos avoirs dans divers placements boursiers. Il adorait la science, ses promesses… Dieu sait combien de firmes de recherches il finança ! Résultat des cours et des courses… ce fut la chute libre et la banqueroute. Papa se suicida, mère végéta.
Tous nous tournèrent le dos, nous jugeant tels des parias. Moi qui étais destiné à Cambridge, je me suis retrouvé à fréquenter le collège du quartier pauvre où nous avions « élu » domicile.
Maman, Marguerite, élevée dans la haute bourgeoisie, fut déchue à se « placer » en gouvernante, seule fonction qu’elle pouvait briguer avec son éducation de qualité.
J’étais à l’âge de la révolte. Je ne captais pas trop comment on avait pu tomber si bas, pourquoi je ne pouvais pas assister aux banquets organisés par ma mère, ni pourquoi je devais m’effacer devant les « maîtres ».
Quand Arnold, le fils des Carmody qui nous employaient, m’éjecta de la fête d’anniversaire de sa sœur Charlotte, sous prétexte que j’étais à peine bon à recevoir les chapeaux des invités, je vis rouge. Mon poing écrasa sa face d’ange avec une satisfaction immense.
Que faire d’autre alors que de prendre la clé des champs ?
Fugueur, je n’avais en poche que quelques dollars et, sur le dos, que mon costume du dimanche mais, dans le cœur me dévorait la rage ! Les Carmody avaient déposé plainte, j’étais recherché, un ticket pour un centre fermé pour ados délinquants m’attendait. Ils ne me trouvèrent jamais.
Mes métiers, je les appris sur le tas. J’ai quasi tout essayé. Cireur de chaussures, j’adorais cracher sur les belles godasses à vernir pour les beaux messieurs en costards. Distribuer les gazettes locales ou des pubs pour restos, un passe-temps comme un autre, m’informa sur pas mal de choses à propos des gens en général, des riches en particulier. Ces derniers ouvrent leur journal à la page de la bourse et, tandis que les paumés regardent les petites annonces, les « normaux » avisent la rubrique des sports.
Je fis la plonge ici où là, maraudai, m’encanaillai gentiment sans toutefois commettre de délits majeurs. Si j’ai fourgué des colis entre types louches, j’ai toujours tenu à en ignorer le contenu.
J’aurais pu devenir gigolo, comme tant d’autres… Je vous l’ai dit, la nature m’avait gâté. Du gosse malingre en fuite à 15 ans, à 20 j’étais devenu très grand et athlétique. Vive le travail des docks… et les bagarres !
J’ai habité un peu partout, ai même pris la mer sur un cargo marchand. Le capitaine m’avait à la bonne, il m’a mis à tous les postes, d’aide-cuistot à mécano en passant par assistant-radio. Je lui dois beaucoup. Cet homme, bourru, intraitable, avait pigé le fauve qui couvait en moi. C’est lui qui s’arrangea pour me faire rencontrer Mrs. Hardwood, la propriétaire de la compagnie maritime. Quarante ans, veuve, très bien de sa personne, pourquoi Emily s’intéressa-t-elle à moi ? Je vous passe les détails mais nous nous sommes très bien entendu d’emblée. Je possédais déjà les bribes du beau monde, là je les retrouvais et en… profitai.
Elle est morte en me léguant beaucoup. Non, je ne l’ai pas tuée ! Où allez-vous chercher des idées pareilles ? On s’était disputé, c’est vrai. Mais si elle a pris le volant après avoir avalé trois quarts de litre de whisky, je n’y suis pour rien, moi !
J’entrai alors dans une troisième phase de ma vie. Nanti, je pouvais me la couler douce aussi longtemps que la vie me sourirait. Seulement… Mon éternelle bougeotte reprit vite le dessus et ce fut elle qui m’embarqua sur l’Ocean s’queen… Quoi ?... Ouais, des bruits courent sur mon compte, et alors ? Laissons-les courir…
Caractère :
Vous l’aurez compris, je suis un grand débrouillard. Je sais m’adapter à toutes les situations. Selon les circonstances, je serai doux comme un agneau ou féroce comme un tigre du moment que j’en tire parti.
Egoïste ? Qui ne l’est pas ? Du moment que je sors les marrons du feu, je suis preneur.
Je suis joueur dans tous les domaines du moment que le jeu en vaut la chandelle. Le hasard entre rarement dans mes actes. Taxez-moi de finaud, rusé, matérialiste, grand bien vous fasse.
Il va sans dire que si on me cherche noise on trouve à qui parler.
J’ai, grâce à Emily Hardwood, reconquis dans la société une place que je n’aurais pas dû quitter. J’en veux toujours à ceux qui m’on conduit là, je suis rancunier, désolé. De loin en loin, j’ai été tenté de conserver des contacts avec ma mère, lui envoyer de l’argent, elle qui avait subi les retombée de ma baffe à Carmody. Ce n’est qu’après avoir rencontré Emily que j’ai appris qu’elle était morte dénuée de tout. Si j’ai pleuré ce jour-là, seule Mrs Hardwood en fut témoin. Selon elle, un brin d’artichaut couverait dans mon cœur...
J’ai dû me méfier de tout et chacun. Je ne me livre pas facilement, loin de là. Seule Emily m’a percé à jour, et très rares sont ceux qui peuvent bénéficier de ma sympathie mais, si je la donne, c’est sans partage.
Que raconter d’autre ? Je suis un passionné avec la vie chevillée au corps, je pense. J’aime baratiner, tricher pour atteindre mes buts. Quels sont-ils ? Devinez…
Aspect physique:
Un apollon ? Selon certaines oui ! J’ai abandonné le style bcbg très tôt. J’aime porter les cheveux longs et être mal rasé. Blond-roux aux yeux bleus d‘acier, sur une carrosserie de pur sang, les demoiselles raffolent de mon apparence. Dur à cuire et cuir dur, on me compare souvent à un fauve en train de chasser. Lorsque je parle, on m’entend : en murmures ou en vocifération colériques.
J’attire toujours l’attention, que je le veuille ou pas, mais n’attendez pas de moi du maniérisme, ah non ! Ma grande taille et mes muscles sont toujours prêts à vous encadrer, vous pigez ?
Acteur ou actrice de ton vava Josh Holloway
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